Les lâches ont gâché la campagne - #Blog 10

D’Anne Hidalgo à Arnaud Montebourg, en passant par Christiane Taubira, les noms fusent pour incarner « le rassemblement » dont personne ne veut.

Les enquêtes d’opinion sont sans appel, malgré les torrents de boues à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, il reste le mieux placé à gauche pour l’élection présidentielle, y compris pour prendre la tête d’un hypothétique rassemblement de cette même famille politique.

Mais qu’ils sont fâcheux ces unionistes, ces « pro-primaires », ces gens qui, disparus des radars depuis le quinquennat Hollande, réapparaissent comme les sauveurs de la « Gôche » sans même s’être battus contre le quinquennat Macron alors que les insoumis étaient sur tous les fronts.

Ces candidats auto-déclarés, Montebourg, Hidalgo, et même Taubira, qui même sans être déclarée ne cache plus ses intentions… Tous ont participé au désastre du mandat Hollande, tous se sont terrés durant celui de Macron, et désormais, les voilà sur les plateaux entrain de réciter qu’ils sont le seuls espoirs pour la Gauche ?

Balivernes ! Ces gens ont vite compris qu’ils ne faisaient pas le poids face à Jean-Luc Mélenchon, non pas à mes yeux, mais à ceux de l’opinion publique. L’Avenir En Commun porté par les insoumis a imprégné la société, il a mûri, pendant 10 ans aux côtés de la société civile, des syndicats, des associations, des militants et des citoyens, qui se retrouvent dans toute sa diversité, aujourd’hui dans le Parlement de l’Union Populaire autour de notre candidat.

Les sociaux-libéraux sont sous la barre fatidique des 5 % (sous laquelle leurs frais de campagne ne seraient pas remboursé) et les voilà qu’au lieu de mourir en silence, ils font tout pour trouver une issue, une porte de sortie, qui leur permettrait de ne pas porter la responsabilité de l’échec de la gauche à l’élection présidentielle dont ils sont pourtant intégralement responsables à la suite du quinquennat Hollande et de la grande trahison du parti socialiste.

Ils jouent leur survie, les lâches, et en faisant cela gâche notre campagne. Ils la gâchent car ils font le jeu de l’extrême droite et de Macron, et tombent dans le piège que celui-ci veut nous tendre depuis 2017, sans qu’il ne s’en cache d’ailleurs, en se promouvant comme le seul barrage possible à la haine Lepeniste et Zemmourienne.

En effet, les coups de théâtres de la Maire de Paris des derniers jours ont pour effet que le mot Gauche n’est plus traité par les médias que sous le prisme du tryptique « Défaite / Union / primaire » sans que l’on puisse parler du fond des propositions, de notre projet pour la France.

Et oui socialistes, l’ADN de la gauche, c’est avant tout le projet pour la France, où est le votre si ce n’est vos phrases creuses ? Où sont vos propositions ? N’avez vous que des noms à nous (pr)opposer ?

Votre débâcle annoncée n’a eu pour effet que de discréditer la gauche et pousser Macron comme le seul rempart à la droite extrême et l’extrême droite, vous avez participé à pollué l’espace médiatique par votre retraite.

Vous avez renoncé, mais pas nous, nous ferons l’union par la base, par l’Union Populaire. Nous incarnerons l’alternative à la droite de Macron et de Zemmour puisque vous vous êtes rabattus sur votre survie aux élections législatives.

Vous êtes la garantie de la réélection de Macron, ou de l’élection de pire. Heureusement l’on ne retiendra de l’Histoire que votre capacité à planter des couteaux dans le dos de celles et ceux qui se battent pour un monde meilleur.

L’occasion m’est donnée d’appeler les bonnes volontés, les combatifs, les écologistes, les communistes et même les socialistes, les vrais, à rejoindre notre dynamique et à y apporter vos thèmes : de la place vous est faite dans le Parlement de l’Union Populaire.

Gagnons ensembles, avec nos divergences, mais surtout avec ce qui nous rassembles, réinvestissons les médias de nos thèmes sociaux et écologiques, inondons les rues de nos couleurs plurielles, et mobilisons sur un projet clair, de rupture, un projet de Gauche, un projet de société.

Ce projet, c’est l’Avenir En Commun, ne le dévoyons pas pour les lâches qui ont cessé le combat pour les classes populaires : la rupture avec l’ordre établi se retrouve dans ces chapitres.

Plus que jamais, peuple de gauche, peuple de France, signons sur www.melenchon2022.fr

Nicolas PELLEGRINI

Animateur des Jeunes Insoumis de Nîmes