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Macron, ou la stratégie du chaos - Blog #11

  • Photo du rédacteur: Nicolas Pellegrini
    Nicolas Pellegrini
  • 6 janv. 2022
  • 3 min de lecture




« Ce sera moi, ou le chaos », les propos prêtés au Général de Gaulle, sont également prêtés à tous les présidents de la République en fin de mandat. Pourquoi leurs prête t-on des mots qu’ils n’ont jamais prononcés en public ? Car c’est la stratégie utilisée par tous les monarques républicains lorsque le terme du règne approche.


Représenter la seule alternative, « there is no alternative », la voilà la seule stratégie électorale des libéraux lorsqu’ils sont au pouvoir.


Ce qui caractérise Emmanuel Macron, plus que tout autre président français, c’est de susciter le chaos, instiguer le clivage, et provoquer la chienlit, pour radicaliser sa base électorale et apparaître comme le plus à même de gouverner.


Il souhaite emmerder les français, parce que les français l’emmerdent sans doute, la démocratie le gène, le débat le gène, les oppositions le gène : il n’en a cure, dans une Vème République qui favorise l’hyper-présidentialisme et le néolibéralisme autoritaire, il ne se soucie même plus d’incarner le rassemblement des citoyens (rôle pourtant essentiel du président, voulu par de Gaulle), excluant dans ses propos au parisien les personnes non vaccinées.


Prêt à semer le chaos pour garder le pouvoir, Macron choisi de désigner des boucs émissaires : exclure plutôt que rassembler. Quand son gouvernement détruit les services publics, martyrise le personnel soignant, ferme des lits d’hôpitaux, et communique sur sa « gestion parfaite » de l’épidémie, il continue à provoquer par son art de la petite phrase.


Et son tour est réussi, il cherche à instituer un clivage, quitte à user de démagogie, car de fait, le passe vaccinal n’a aucune utilité pour limiter la propagation du virus, d’une part car il crée un faux sentiment d’immunité, mais surtout parce qu’avec 50 millions de vaccinés, nous en sommes arrivés à 320 000 cas de COVID détectés (et encore les chiffres sont bien en-deça de la réalité du fait de la non-gratuité des test, poussant nombre de personnes à ne pas se faire tester). Le passe sanitaire n’avait donc aucune efficacité pour limiter la propagation, mais le passe vaccinal aura uniquement pour but « d’emmerder » les français.


Le Monarque démagogue veut exclure le débat raisonné de la présidentielle, il souhaite choisir son adversaire, il défendra son bilan médiocre comme il le fait depuis 5 ans, en mentant sur les chiffres, en accusant les autres sans se remettre en question, et exacerbant les débats.


Il est déjà loin le Macron des allocutions, mais personne n’était dupe. La présidentielle sera bien un combat de boue où la raison et le débat n’auront plus lieu d’être. Tout se jouera sur la petite phrase et il sera encore difficile de parler de fond et de projets. Car son projet à lui reste encore flou pour la plupart des citoyens, mais il est clair pour nous depuis le début : Mélenchon dès 2017 disait que si Macron était élu, nous tous, cracherions du sang.


Mais pour parler projet, encore faut-il en avoir un, et là encore la concurrence n’est pas rude pour Jean-Luc Mélenchon : le pôle populaire peut se former autour du programme l’Avenir en Commun. Plus de 694 mesures pour la France s’enchaînent, et s’articulent autour de 14 chapitres, sur tous les thèmes alliant social, écologie, démocratie, numérique, outre-mer, laïcité, République, rural etc.


Cette élection est la dernière station avant le désert, car si 5 ans de Macron n’ont pas suffit à détruire le pays, 5 ans de plus peuvent y parvenir.


Ne nous laissons pas abattre. Au chaos, opposons l’espoir.




Nicolas PELLEGRINI

Animateur des Jeunes Insoumis de Nîmes

Chef de file 6ème circonscription du Gard



Signer sur: www.melenchon2022.fr

 
 
 

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