MON LIVRE EST DISPONIBLE !

Mon ouvrage, la Vème République une monarchie présidentielle, est enfin disponible à la vente sur le site www.edilivre.com.

Pour se le procurer, il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous qui vous amènera directement sur la page de mon éditeur.

Cliquez

Cet ouvrage a pour objectif de susciter la réflexion et le débat, formuler des propositions, envisager des perspectives et tracer des pistes. Il concerne tous ceux qui s'intéressent à la vie publique. Centré sur la Ve République et ses conséquences, il évoque également le long cheminement qui a conduit à l'adoption de notre Constitution. Fort d'une analyse politique, historique et juridique, ce livre résume la nécessité du passage à une VIe République, où le peuple serait souverain de sa destinée. La question des institutions est la clé de la résolution des crises sociales, économiques et écologiques que traverse notre pays.

À l'aube d'une campagne présidentielle où tous les sujets (sauf les plus importants) feront l'objet de polémique, il est temps de parler de ce qui compte réellement. Entre les crises sociales, écologiques et démocratiques, la candidature d’Eric Zemmour et l’abstention, la présidentielle semble bien mal engagée, même si certains s’efforcent de relever le niveau.

Il faut impérativement interroger le rôle de nos institutions dans cette atmosphère délétère, et proposer une sortie politique viable et humaniste. On ne le répétera jamais assez, mais les institutions et notre modèle démocratique sont le reflet de la dépolitisation et de l’abstention, comment y remédier, comment redonner la foi au Peuple, le vrai, de se rendre aux urnes et de participer à la vie publique, lui que l’on a arraché de la décision ?

Car dans le fond, qui d’autre que le Peuple est légitime à s’investir dans la vie publique ? Qui d’autre que les plus pauvres de nos compatriotes ont intérêt à inonder le débat national des thèmes qui leurs sont réellement chers (pouvoir d’achat, répartition des richesses etc.). En fin, quel est ce paradoxe qui fait que les dégoûtés de la politique soient aussi ceux qui ont le plus intérêt à se rendre aux urnes ? Car les autres, ceux qui y ont bien compris l’avantage, ne manquent pas une élections pour asseoir leurs intérêts.

Albert Camus disait:

" Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles. ".

Il s’agit là de la phrase introductive de mon livre, car je pense qu’elle résume à elle seule les enjeux d’aujourd’hui, et les raisons qui m’ont poussé à écrire cet ouvrage.

Oui. Cet ouvrage est politique. Car au fond qu’est-ce qui ne l’est pas, politique ?

Je suis un fervent républicain, défenseur de l’origine révolutionnaire de notre modèle politique. Je défend donc les droits de l’Homme, la démocratie, et la lecture matérialiste de l’Histoire.

Mais je tempère mon militantisme intellectuel par une approche juridique et historique de notre Vème République.

Je la qualifie de « monarchie présidentielle », certains tiqueraient. Et pourtant, en revenant à l’origine étymologique du mot « monarchie », cela signifie « le pouvoir d’un seul ». Quel régime Républicain sinon celui qui naquit par la rédaction de la Constitution de 1958 incarne le mieux le « pouvoir d’un seul » ?

Je souhaite donc faire un constat grave, celui de la crise démocratique que nous traversons. Cette crise se traduit par des symptômes tels que l’abstention, la dépolitisation, ou encore le dégagisme. Le diagnostic étant fait, je lui trouve plusieurs origines, dont la plus éminente, à mon sens, se trouve être notre modèle politique.

La Vème République française s’inscrit dans une boucle temporelle, les régimes politiques se succèdent depuis la Révolution française de 1789, j’en dresse l’itinéraire dans la première partie de cet ouvrage. En effet, je me place sous le prisme de l’anacyclose de Platon, qui défend l’idée d’un renouvellement circulaire des régimes politiques, passant de l’un à l’autre pour revenir aux origines. Par cette grille de lecture anacyclique, je tente ici d’expliquer le sujet qui détient réellement le pouvoir au sein de chaque régime politique né depuis la Révolution, pour m’arrêter à la Vème République et son pouvoir concentré entre les mains de son hyper-président.

Cette même Vème République je la décrit point par point. Par une lecture constitutionnelle, juridique et politique. Il s’agît là, de la deuxième partie de cet ouvrage. J’y énumère les pouvoirs détenus par les différentes institutions (à commencer par l’institution présidentielle) ainsi que les paradoxes dont elle fait preuve. Également, je fais le parallèle avec le titre précédent, en expliquant en quoi la Vème République peut s’inspirer du pire (comme du meilleur) des régimes précédents.

Pour conclure, dans une troisième partie, je dresse les rapports entre une Vème République qui a bien vécu, et une crise démocratique sans précédent. J’avance donc une idée, qui n’est pas la mienne, mais dont je me fait l’écho : d’une radicalisation de la démocratie, pour refonder notre Peuple avec sa souveraineté et affronter dans une République neuve, les défis qui nous attendent dans ce 21ème siècle.

Partout raisonne la volonté d’en finir avec cette République. Cette pensée s’exprime aussi bien explicitement, par des mouvements politiques et des membres de la société civile qui dénoncent clairement leur volonté de changer de régime politique, qu’implicitement par un grand nombre de français qui ne se retrouvent plus dans leurs institutions et qui réclament le droit de devenir les maîtres de leurs destins.

J’ai écrit ce livre dans un contexte de grande crise, passant des élections présidentielles de 2017 aux gilets jaunes, de la crise sanitaire de la Covid_19 à la crise économique qui la suivra. La Vème République est continuellement ébranlée, secouée par un Peuple qui ne se supporte plus en tant que témoin, et qui se cherche, de plus en plus acteur. Pourtant cette République née en 1958 tient bon, mais uniquement grâce à son pouvoir hyper concentré, qui se raffermit de plus en plus.

Tenterons nous l’expérience de construire avec le Peuple le régime politique de demain, qui renouera avec l’idéal républicain qui a bercé la Grande Révolution de 1789, pour résoudre les crises démocratiques et faire face aux enjeux du monde contemporain ? Ou laisserons-nous notre pays sombrer dans toujours plus de divisions, d’inégalités, et d’autoritarisme ?

Si j’ai voulu écrire ce livre c’est pour cerner les caractères de la Vème République et la manière dont son fonctionnement a pu provoquer une crise démocratique aussi profonde.

Également, je fais parti de ceux qui pensent que l’œuvre révolutionnaire n’est pas achevée. En effet, dans l’imaginaire collectif, la France est le pays de la révolution, de la contestation, mais la France est surtout le pays de la Fraternité. Car à la fin, c’est le Peuple uni qui gagne toutes les batailles.

Si ce projet révolutionnaire n’est pas achevé, c’est parce qu’avant moi, une multitude de générations ont entretenu un long fil directeur dont le but ultime est de faire en sorte que les idées républicaines résonnent et que les républicains raisonnent. Car dans notre pays à l’Histoire si particulière, c’est lorsque les Lumières s’éteignent, qu’il n’y a plus d’espoir.

Ainsi, tous ceux qui ont à cœur la République sociale et son idéal humaniste, progressiste et universaliste, doivent dénoncer les régimes politiques qui privent les Peuples de leur pouvoir de décision. La démocratie ne se marchande pas, elle est totale ou absente, elle ne peut être partielle, dans la mesure où la démocratie se veut le régime de tous. J’ai espoir qu’en ces temps troublés, où la crise démocratique semble atteindre un point de non retour, ce livre contribue à identifier les causes d’un malaise sociétal qui concerne chacun d’entre nous.

Si les représentants élus ne représentent plus qu’eux mêmes, comment espérer voir fleurir à nouveau la République des droits de l’Homme, qui vise l’intérêt général ? Je tenterai donc de dresser une cohérence historique des régimes politiques en France depuis la Révolution française (Titre I), pour démontrer le caractère profondément monarchique de la Vème République (Titre II), avant de proposer une sortie de crise apaisée et des pistes de réflexion à explorer (Titre III).